jeudi 13 janvier 2011

Espoir sans fin


La naïade est une nymphe

sur la cime des bois minces,

au rythme des coup de fouets

que le vent lui promet.


Libération haineuse

mais joyeuse, sans regrets,

le complot méthodique

d'un homme, d'un progrès.


Triste scène d'un recoin,

d'une vaine sans fin,

coeur dans les mains,

je ne n'attend que le tien.


Arthur Levassor


lundi 10 janvier 2011

Variation 1

Degrés Dominants des criques, rixes géographiques jusqu'aux baies, fruits des siècles de mésentente. Un souhait simple, de fait une nymphe ou une naïade sortie des eaux insalubres, des labyrinthes oubliés qui reviennent à la mode. Période de solde, semaine frénétique, sueurs spasmodiques, degrés dominants des rites, funèbres et lugubres teintes, passées par les codes du passé et du futur, des souhaités et des impurs. Ceux des ordures, mauvaises herbes en bordure de la capitale qu'on soigne elle pour que les robots s'y pâment, flânent dans les squares et s'endorment inconscients, complaisants du malheur inhérent à chaque site d'une journée, d'une vie sans bobos d'ou part dès lors le reflet plaisant de Sodome et Gomorrhe.


Arthur Levassor