jeudi 23 décembre 2010

Illumine

Illumine d'un pas délicat,

Ici, là, où que ce soit

Et le sol s'effondrera.


De cette douce neige

Cercle vermeil tu y verras,

Mais oublie-la.


J'étais là, ainsi, marchant. Toi à mes côtés, souriant. La nature sensible s'offrant, tranquillement à nos sens ébahis. Comment te dire ? Oui je repense au vieux poète. Il est mort loin, près de la mer, ces arbres il ne les a connus. Mais elle, au regard si doux, elle les connaît. Disant m'aimer, s'endormant, à mes côtés. Continuer après tout. Volupté abandonnée moi aussi je sourie. Désormais je revois Hermine. Elle vient là, me sourie un homme à son bras. Comment te dire ? Sûrement après tout, oui sûrement.

Le chemin était long, droit. A la manière d'une vague il s'étendait ; respirant pour finalement s'enfuir. Oui fuir, fuir loin de tout ça.


Compiègne 24/12/10

Thomas Debris.

lundi 13 décembre 2010

Fuite

Souvenirs décrépis, peau pourrie. Comment ? Comment... Aurais-tu pu fuir ?

Je regardais les jours s'étendrent, tranquillement. Amour, amour, aurais-tu pu fuir ?

Tant de moment,d'instants, ici ils s'écoulent. Deux petits yeux mouvant, une allure maladroite, des cheveux blonds. Une voix qu'un jour sûrement je reverrai. Aurais-tu pu fuir ?

Tu aurais du.

Va t-en ! Va t-en. Puis-je tout te cacher, te souffler. J'ai peur, au loin il crache une haleine immonde. Il me sourie et me crie, fini ?

Oui oserais-je espérer, qu'en as tu à foutre ? Rien, Ha ! Révolte, corps délabrant, crache. Oui crache... Ce soir tu ne me tiendras plus, de tes griffes je me suis enfui, enfin puis-je te le dire, enfin. As-tu connu ? Te souviens-tu ?


Thomas Debris