mardi 14 septembre 2010

L'or de mon ménage

Les joies pures passées
aux éphémères grises hivernales.
Pas de baroques, pas de toc,
des bilboquets hasardeux
dans les douces lunes de cristal.

Des plus parisiennes,
au début du mois infâme,
sur des trottoirs hermétiques
et des chaussures fines sans flammes.

De ces yeux noisettes
à ces collants noirs,
couverts de cheveux raides
et brodés d'un sourire.
Une amitié spontanée
comme un rire couleur saphir.

L'anniversaire inespéré
pour un gosse immature.

Arthur Levassor